[S] épisode 1.02 [02/09/04] "découvertes" (suite)

À vrai dire, il n’était pas si étonnant de ne rien trouver d’intéressant autre que le contenu viral et instrumental du laboratoire. Après tout, qui, décidant d’abandonner le laboratoire voudrait, nostalgique, apporter quelques souches de virus dans ses bagages ? Ç’aurait été plutôt risqué. Keller, toujours d’un naturel gentil, proposa d’aider à transporter les caisses. Étant elle-même munit de deux bras et de deux jambes, elle était en mesure de se rendre utile. Mais le major refusa cette aide bienfaitrice… ce qui n’était tout compte fait pas plus mal pour les muscles et l’endurance de la jeune médecin.

Au bout du chemin parcouru, la clairière se profila. Seulement, cette fois, quelqu’un lui tenait compagnie. Jennifer marqua un temps d’arrêt, interloquée. Inutile de s’attarder plus que de raison pour réaliser que l’homme était nu comme le jour de sa naissance. D’ailleurs, la jeune femme avait rapidement détournée le regard. La seule chose qu’elle avait eu le temps de remarquer, et où maintenant s’encrait son regard, fut le visage de l’homme. Un visage familier. Celui d’un homme qui avait disparu, que l’on avait même cru mort. « …Comment s’est possible ? » Puis l’homme parla, rompant l’enchantement. Ce n’était pas une machination, il était bien là, c’était bien lui, et il ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et bien, ils étaient quatre dans cette situation ! Reprenant ses sens, Keller réagit promptement. Elle entra dans le jumper, ouvrit le kit de survie et en extirpa une large couverture qu’elle alla ensuite poser sur les épaules du major pour qu’il s’en couvrit.

Le major et moi avancions portant les caisses en compagnie de docteur Keller et Morley. Le voyage fut des plus calme, même si le docteur Morley et moi décidions qui d'entre nous deux allait piloter, elle avançait comme argument que j'avais piloté pour aller et donc que c'était son tour de piloter pour le retour. Alors que moi je lui avançais que j'étais militaire, alors une fois de plus nous nous départagions en exécutant pierre, papier, ciseaux et cette fois ce fut elle qui gagna le droit de piloter. Et enfin nous arrivions dans cette clairière ou j'avais posé le jumper. Et une surprise nous y attendait bien sagement, dormant tranquillement à l'entrée du jumper nu comme un vers. Me réflexe avait réagi au quart de tour portant ma main encore libre à mon arme, mais un instant plus tard je reconnut ce major dont on n'avait retrouvé que les vêtements. Tout ceci était des plus étrange, voire même invraisemblable, ce n'était pas tous les jours que l'ont voyait un homme nu devant un vaisseau et qui plus être un major de l'armée américaine.
Je tournais la tête, vers le major Highmore, la regardant d'un air étonne, elle m'adressa alors un clin d’œil suivi d'une réflexion à la quel je souriais tout en lui disant.

« Un cheeseburger ? J'aurai imaginé que vous m'auriez demandé de faire venir votre civil, j'aurais pu vous laisser tous les deux sur le continent, major.»

Et alors que le docteur Keller se précipitait vers le major pour le recouvrir d'une couverture, tandis que moi et le major arrivions tranquillement suivis du docteur Morley. Nous déposions les caisses une fois à l'intérieur. Le major déclipsa son sac, tandis que moi je me mettais sur le siège du copilote attendant le docteur Morley. Highmore parlait à ce major, alors que Morley, elle, s'installait sur le siège du pilote, et ma supérieure nous donna ses consignes que je transmis sans plus attendre à la cité tout en rajoutant.

« Nous avons trouvé quelque chose...d’intéressant. »

Après avoir exécuter les ordres, Highmore venant s’asseoir derrière moi et ne se priva pas de faire une réflexion sur Shawn ainsi que sur Talla, ce qui empourpra légèrement mes joues. JE tournais la tête prête à lui répondre, mais elle ne m'en laissa pas le temps, elle était déjà sur la banquette occuper avec son arme tout en souriant. Je me retournai tout en soupirant. Dans sa manière de se comporte je retrouvais mes frère et ma sœur, toujours à surveiller qui je fréquentais ou encore me sortir quelques réflexions dans le même registre, me donnant envie de les tuer sur place. Le docteur Morley, me regardait un instant, puis me demanda si tout allait et pour seule réponse elle eu.

« Avez vous déjà eu envie de coudre les lèvres de votre supérieur, Docteur Morley ? »

Elle eut un petit rire, et nous fit prendre le chemin du retour vers notre belle cité où nous attendais un tas de personne pour prendre le relais.