[S] épisode 1.02 [02/09/04] "découvertes" (suite)

Le Major s'était approché se penchant un peu certainement pour voir les environs. Puis, elle me demanda de me poser dans un endroit dégagé, pas trop proche du laboratoire. J'acquiesçai de la tête, et à cet instant le radar se mit en route, nous montrant notre destination, le jumper vira prenant ainsi la direction de ce fameux laboratoire. On volait encore quelques minutes avant de trouver un endroit assez dégagé, un endroit qui n'était ni trop proche ni trop loin de ce laboratoire.

L'atterrissage ne fut pas une chose facile, cela était un des exercices le plus difficiles que j'avais eu à faire. Et doucement, petit à petit il descendit avec appréhension, se rapprochant du sol lentement puis le petit vaisseau se posa, maladroitement touchant avec hésitation. Quand l'atterrissage fut exécuté, je me levai, pris mes armes, j'attachai le FN P90, mis à ma ceinture le 9 millimètres tout en disant au Major.

« Je nous ai posés à environ 10 minutes du laboratoire. Le laboratoire est au nord-ouest. »

Je regardais tout aux tour de moi, me demandant comment on pouvait camoufler un tel engin, comment être discret avec ce vaisseau trop visible. Je fis une moue, montrant mon agacement montrant que quelque chose me tracassait.

« Par contre, je crains ne rien pouvoir faire pour cacher le vaisseau, désolée major. »

On ne savait nullement ce qu'il y avait sur ces terres, et je n'avais guère envie de voir l'intérieur de ce vaisseau saccage par une personne qui ne serait pas capable de le piloter. Je râlais donc au fond de moi, que ces idiots d'ancien n'aient pas à trouver un moyen de faire disparaitre ce vaisseau. Je réajustai mon gilet pare-balle, fit signe au major que j'étais prête pour ce petit tour à l'extérieur.

On mit un pied dehors, fis le tour du petit vaisseau, puis je me retournais pour voir le jumper et qu'elle ne fut pas ma surprise quand je ne vis que la nature. Ma seule réaction fut de laisser échapper un « heu... » sans dire, un mot de plus ne savant quoi dire. Le vaisseau avait disparu, sans crier gare laissant paraître les arbres à travers lui. Je rebroussai chemin pour voir s'il était toujours, et il était toujours là.

Le vaisseau trônait dans cet espace dégagé ; camouflé, il était invisible à l’œil nu. En regardant l’espace vide devant elle, la jeune médecin se demanda si ce geste avait été motivé par une raison précise et inquiétante. Le risque que quelqu’un débarque et découvre l’appareil volant ? avant de leur tomber dessus ? Mais le major ne semblait pas penser qu’il pourrait y avoir d’embêtement. Face au jumper, Jennifer dit à voix haute, pour elle même : « J’espère qu’on le retrouvera… dans tout ce bois. » Ce serait tout de même dommage d’oublier où on avait garer le jumper invisible. Elle se retourna ensuite et s’éloigna de quelques pas, attendant, regardant autour d’elle. Mais elle n’eut pas à attendre longtemps, déjà le major annonçait le départ et la petite troupe se mettait en marche, à sa suite.

Le lieutenant les avait posés à environ dix minutes ? Jennifer ignorait à quoi elle avait estimé ce temps, mais pour sa part elle estima plutôt une vingtaine de minutes - bien qu’elle ne prit pas la peine de regarder sa montre pour se le voir confirmer. Il n’y avait pas de route à proprement dit, toute tracée pour se rendre du jumper au laboratoire. Néanmoins, le chemin était assez dégagé pour qu’il n’y ait aucune difficulté à marcher. Jennifer fut quand même contente lorsque se profila le laboratoire tant convoité. La prudence étant de mise, la jeune femme laissa volontiers aux militaires le soin de mener la marche et de prendre les choses en main.

Et c'est dans une phrase me faisant remarquer mon oublie qu'elle me donna les capteurs de vie des anciens. Je regardais cet objet pendant un instant, sans dire un mot. Puis pris la direction de la sortie du jumper, alors qu'elle se demandait ce que cela donnerait si je pensais à un bellâtre, je souris tout en lui disant.

« Je ne pense pas que cela fonctionne ainsi, major. »

Puis je sortis du vaisseau arme à la main, ainsi que le fameux détecteur des anciens, alors que le docteur elle fit aussi un trait d'humour qui me fit également sourire.

Et nous nous mirent en route vers se laboratoire mon arme pointer devant moi et regardant de temps le scanner afin de voir s’il n'y avait pas d'autres traces de vie. On marchait donc pendant 10 minutes vers ce laboratoire. Nous arrivions près de l'entrée et la scientifique allait ouvrir la porte, nous permettant ainsi l'exploration de ce complexe scientifique.

« Il n'y aucun signe de vie, major. »

J'attendis l »ordre du major me donnant l'autorisation d'avancer et une fois donner, je pénétrais dans le labo. Un long couloir, des escaliers et des lumières qui s’illuminaient d’elles-mêmes. Il n'y avait pas de doute là dessus les anciens savaient comment impressionner les autres peuples, comment les laisser sans voix. Car même si cela faisait quelque temps que nous étions dans cette cité, elle ne cessait de m'étonner. Nous avancions jusqu'à atteindre un long couloir donnant accès à toute sorte. Je regardais à nouveau le scanner, pour vérifier s'il n'y avait personne au cas où.

« Il semble n'y avoir personne dans ce laboratoire, major.Il y a plusieurs pièces le long de ce couloir. Le laboratoire semble être au fond de ce couloir.»

J'attendis les ordres du major, pour savoir où elle voulait qu'on aille.

Keller tourna la tête vers le major, qui, à un moment sur la route, l’interpella "Alors Jennifer...Je peux vous appeler Jennifer?" La jeune femme affirma qu’elle le pouvait d’un simple oui. "Ça fait quoi d'être une sur douée? " Surdouée ? Ce mot l’étonna. En avait-elle vraiment l’air ? Elle était jeune pour un docteur. Toute sa vie avait souvent tourné autour de son âge. On la jugeait souvent pour ça. On avait tendance à la trouver trop jeune, et dans l’esprit des gens cela allait malheureusement de pair avec l’expérience. À l’école, elle avait mainte fois eut, ou du moins ressentit qu’elle devait prouver aux autres qu’elle était à sa place… Sans s’être jamais réellement sentit à sa place nulle part. Highmore mentionna qu’elle avait pu constater qu’elle était efficace. Ainsi donc, elle lui avait laissé une bonne impression à leur première rencontre, dans l’infirmerie. "Comment vous en êtes arrivée là?" Jennifer parut hésiter un moment. « J’ai travaillé. Énormément. Beaucoup étudié. J’ai sauté quelques grades et… J’ai obtenu mon diplôme avant même d’avoir l’âge de voter. »

Elles arrivèrent peu après face au laboratoire. Malgré le temps qui s’était écoulé, le complexe s’activa, tout comme l’avait fait la cité, au contact du gène que portait la scientifique. Les deux militaires entrèrent d’abord, laissant les deux docteurs seules un court instant. Le regard de la jeune femme en profita pour se promener. Puis, Keller accepta l’aide du major, qui était revenue rapidement, pour entrer dans le laboratoire. Son regard longea le long corridor.

"Oú est-ce qu'on pourrait trouver le truc qui alimente cet endroit en énergie?" La scientifique, à qui s'adressait cette question, répondit sans hésiter : "Je verrai s'il y a quelque chose de récupérable après l'exploration du labo." Elle semblait penser qu'il était inutile de chercher la source d'alimentation pour l'instant.

"Et heu...si c'est un labo médical combien de temps peut survivre un virus en théorie?"

« En théorie ? Si on le désire, on peut garder des échantillons de virus... assez longtemps ! »

La jeune docteur en médecine se déplaça, tournant la tête en direction des pièces qu’elle croisait sur le chemin de ce corridor. Si les premières pièces avaient servit à loger des personnes, les suivantes logeaient toujours divers matériaux… en divers état. Certains attirèrent son regard, elle en prit note mentalement, mais elle se dirigea directement vers le fond du couloir où elle s’arrêta, en face de ce qui, à n’en pas douter, était un sas de décontamination, donnant accès au laboratoire. Jenn regarda à travers la vitre avant de tourner la tête. Elle rencontra des yeux le Docteur Morley, dont le regard furetait un peu partout autour d’elle. Keller s’adressa au major.

« On va avoir besoin de combinaison protectrice pour entrer là-dedans. On pourrait utiliser celles à notre disposition, mais après tout ce temps elles ne sont sûrement pas en très bon état », dit-elle en pointant légèrement une salle tout près. « J’en ai fait transporter dans le jumper avant notre départ. » Mine de rien, il semblait que la petite surdouée avait pensé à tout.

Je laissais mon arme sur mon gilet pare-balle, attendant de ce que le major allait dire ou faire disant à nos deux scientifiques que nous irions chercher ce qu'il leur fallait. J'écoutais la conversation, tout en regardant les diverses pièces qui longeaient ce couloir. Des espaces qui semblaient avoir servi d'habitation, je le regardais pendant un moment. Puis je reviens continuant mon petit tour d'inspection, alors que le major, elle demandait où se trouvais l'alimentation ainsi que combien de temps un virus pouvait survivre. La réponse ne tardait pas et ce fut le médecin qui lui répondit d'abord sur ce virus, puis sur ce qu'il leur fallait, des combinaisons. Et je souris, en entendant qu'elle en avait pris avec nous et qu'elles se trouvaient dans le jumper.
Je reviens dans le couloir, regardais le major tout en lui demandant si on y allait.

«-On va donc chercher ces combinaisons ? »

Et quand elle me fit signe que oui, je repris la direction du jumper, montant les escaliers, sortant du bâtiment. J'étais plus détendu, peut être le faite de savoir qu'il n'y avait pas grand-chose au alentour. Néanmoins, je continuais à garder un sur ce scanner je regardais alentour, admirant la végétation qui nous entourait. J'étais interloquer et fasciner tout cela ressemblais temps à la terre des arbres, des plantes ressemblant aux notre. Je trouvais ça troublant, car c'était comme-ci nous n'avions pas quitter la terre, comme si nous étions toujours là-bas.

« Est-ce toujours aussi ressemblant ? »

Cela était la première fois que je sortais que je voyais un autre lieu et je devais avouer je m'attendais à plus de changement, plus d'exotisme. Je m'étais imaginé des mondes comme dans ses séries de science-fiction qui n'avait rien avoir avec le notre.

«-Je m'attendais à quelque chose de différences, de plus dépaysant. Quelque chose qui fait plus extra-terrestre... Comment était votre première mission, major ?»

Et on arrivait à l'endroit le jumper avait été laissé. Je pénétrai dans dans le jumper enquête de ces combinaisons et je les trouvai une caisse que j’ouvris et des combinaisons apparues

« -Major je les ai trouver. Elles sont dans ses caisses »

Jennifer parut incertaine en voyant les deux militaires s’éloigner de concert vers la sortie du laboratoire. Elle ne chercha pas à cacher se sentiment d’incertitude. Elle n’était pas douée pour ça. Son visage était de toute manière trop expressif pour qu’elle puisse totalement cacher ce qui lui passait par la tête. Le petit duo allait donc lui ramener ce dont elle avait besoin. Et elles les laissaient seules ? Comme ça, tout bonnement ? La jeune Docteur les regarda remonter vers l’extérieur, et seulement l’une des deux eut un petit regard en arrière et quelques paroles… qui ne la rassurèrent pas pour autant. Elle tenta de protester, mais aucun mot digne de ce nom ne franchit ses lèvres. Elle capitula et se contenta finalement d’un : « Oui, d’accord… » Il semblait qu’aucune des deux n’avait ressentit l’envie ou le besoin de rester avec les scientifiques. Elles seraient là dans la minute s’il y avait un problème ? Bah voyons ! À d’autre. Il y avait une bonne dizaine de minutes entre le jumper et ici.

Le major avait certainement raison, il n’y avait rien à craindre. Cet endroit semblait plutôt tranquille. Et puis, elles n’étaient tout de même pas dans un film d’horreur. Il n’y avait que dans les films d’horreur qu’il arrivait quelque chose au moment exact où les membres d’un certain groupe décidaient de se séparer. Keller tourna la tête vers le Docteur Morley. Elle décida de se faire à l’idée, et se répéta à trois reprises qu’il n’y avait vraiment aucune raison pour que quelque chose arrive durant leur si courte absence. Elle se laissa convaincre facilement et, de commun accord avec Isabelle, elle entreprit d’explorer avec plus d’attention les pièces mises à leur disposition.

Ce que ça me faisait de me retrouver là. Cela était bizarre, étrange de savoir que j'étais à des millions de kilomètres du lieu de mon enfance. Je n'aurai jamais imaginer cru cela possible, même dans mes rêves les plus fous. Qui aurait pu s'imaginer que cela était possible, voyager de cette manière dans entre diverses planètes. Il y avait quelque chose d’excitant, et d'effrayant dans toute cette histoire. Quelque part au fond de moi j'appréhendais cette sortie, m'attendant à ce qu'on nous tombe dessus, devant utiliser nos armes. Je pense que même sur terre j'aurai été sur le qui-vive, ne sachant trop quoi faire, ni ce qui m'attendait derrière chaque buisson, mais l'excitation était là aussi, voulant justement que je découvre ce qui se cachait derrière ce buisson. Je répondis au major, avec un air absent comme si j'étais dans mes pensées.

« Je dois dire que c'est... quelque peu intimidant, bizarre et à la fois excitant. Si vous m'aviez, dis il y a 6 mois que j'allais être à des millions de kilomètres de chez moi, fouler le sol d'autres planètes, de cité high-tech. Je ne vous aurais pas cru. Pourtant... Enfin bon, pour le moment j'ai surtout l'impression que quelqu'un va sortir d'un buisson et nous attaquer »

J'avançais tranquillement, regardant autour de moi, parfois ce fameux scanner et rajouta tout en souriant. Me disant que cela était étrange, me demandant ce que mes proches étaient en train de faire. Alors que nous, nous arpentions des planètes avec des cultures totalement différentes de la nôtre, d'autres technologies.

« J'ai rencontré un des athosiens après qu'ils soient arrivés sur la cité, du nom de Tallan. J'ai trouvé ça fascinant de pouvoir parler avec lui, d’échanger une part de nos mondes. »

Avec Tallan nous avions échangé quelques coups, je lui avais montré des mouvements de chez nous et lui de son monde.

« Et vous major ? Qu'est ce que vous avez pensé de tout ceci quand vous avez commencé à traverser la porte ? »

Le long couloir devant les yeux des deux militaires était vide. Oh, il y avait bien de la poussière, conséquence directe d’un manque d’entretien flagrant. Mais aucun signe de vie. Le couloir qui se profilait était vide de vie, voilà tout. Cela ne changeait pas beaucoup les choses : voilà bien des milliers d’années que ce couloir était désert. Il avait eu le temps de s’habituer à son triste sort, depuis le temps. Jusqu’à ce jour un peu mouvementé, où quatre terriennes avaient investi les lieux.

"Hey! Doc! on est de retour! Vous avez trouvez un truc intéressant? Pas eu de soucis doc'?"

Un instant de silence. Jennifer éleva la voix pour se faire entendre : « Ici ! » Sa voix leur parvint, quelque peu étouffée par les murs. Il s’écoula quelques secondes avant que la jeune femme ne fasse son apparition dans le couloir, au sortir d’une pièce. La scientifique suivit de près et répondit aux deux militaires : "Bonne nouvelle ! On a trouvé le E2PZ dans une des pièces. On pourra facilement le ramener sur la cité quand on aura terminé ici." Cette idée semblait particulièrement ravir la scientifique. Et il y avait de quoi : mettre la main sur cette source d’énergie exploitable et en très bon état était une excellente nouvelle. Comme quoi cette escapade commençait bien. Mais il n’était pas encore le temps d'ouvrir la bouteille.

« Vous les avez ? » Jenn avisa les caisses et se déplaça pour les ouvrir. Apparurent alors deux combinaisons oranges de protection. Enfilant sa tenue, le casque en main, elle se dirigea ensuite avec la scientifique vers le sas de décontamination. « Et c’est partit ! » dit-elle avant d’enfiler son casque. Le Docteur Morley fit de même, avant d’activer l’ouverture de la porte. Elle s’ouvrit et toutes deux s’engouffrèrent dans ce petit espace. La porte se referma derrière Keller. Après que le sas eu accomplit sa première et seule fonction, la porte de devant s’ouvrit, leur laissant le chemin libre vers le laboratoire, où elles s’avancèrent. La jeune femme préféra ne rien toucher pour le moment, elle se déplaça et son regard se promena pour repérer les lieux et les choses qui le composaient.

Le retour… le retour se passa sans encombre, on avait discuté un peu avec le major et elle se mit à me questionner quand j’avais commencé à parler de Tallan, elle me demanda si je le fréquentais, comment il était bref autant de question qui me rendit muette pendant plusieurs secondes, cachant ainsi cette gêne que je ressentais quand on commençait à me taquiner de la sorte ou me poser des questions. Tout ce qui sortit de ma bouche fut

« On a juste échangé quelques coups dans la salle d’entrainement. Et c’est Tallan »

Cela avait été dit calmement regardant le major, sans dire un mot de plus, après quoi nous étions réparties vers le laboratoire. Et je restais dans ce calme apparent, ne savant que dire, ni que faire comme à mon habitude. Depuis que j’étais petite, j’avais toujours été vite gênée par ce genre de réflexion, et ma seule défense avait toujours été de cacher mon ennui aux gens qui me faisait face. Je n’avais jamais aimé montrer cette gêne, pour moi cela avait toujours été un signe de faiblesse dans un certain sens, une brèche par laquelle des personnes pouvaient y entrer et faire de gros dommages, je m’étais donc forgé une protection afin qu’elle ne puisse être franchie. Puis elle me parla de sa première traverser, je l’écoutais attentivement, comme un gosse fasciner par ses récits de guerrière légendaire, marchant dans les Highlands se battant contre leurs ennemis et elle termina en me disant que je me posais trop de questions. J’eus un sourire

« C’est fort possible. »

Et le bâtiment où nous avions laissé nos deux scientifiques apparues. Le major annonça notre retour, et alors que le docteur Keller et Morlay sortirent d’une pièce tout en nous annonçant qu’elles avaient trouvé un E2PZ. Soudain me yeux pétillèrent, à la vue de cet objet, et encore une fois l’enfant qui avait montré le bout de son nez plus tôt refit surface. Je trouvais ces choses fascinantes, je voulais presque les étudier pendant un moment pour apprendre ne fusse que la surface de cette source d’énergie. Sans le vouloir, mes 3 années dans le domaine des sciences refirent surface d’un seul coup. J’étais prête à poser toute sorte de questions sur cet objet que ce fameux ancien avait réussis à concevoir, prêtes à vouloir apprendre un maximum, même si mes études n’allaient pas plus loin qu’un simple graduat, mais cela avait fait partie de ma formation et ne pouvais être dissocié de mois.

Mais pour l’heure, j’allais me contenter d’enfiler ma combinaison, prendre mon arme et rentrer dans le laboratoire à la suite du major et de nos deux civils. Une fois rentrer je fis le tour du Labo regardant dans tout les sens, essayant de faire attention à chaque élément. Alors que pendant ce temps nos deux docteurs faisaient tranquillement leur boulot, jusqu’au moment où le docteur Morlay fit une demande à laquelle ma chère major répondit. Et il n’y avait pas à dire, elle ne mâchait aucunement ses mots et étais d’une franchise à toute épreuve. Cela me tira un petit sourire, être dans son équipe n’allait pas être de tout repos. Et au risque d’avoir une réponse négative, je posais une question à Morlay.

« Pourquoi extraire les informations que vous voulez risque de prendre du temps, docteur Morlay? …Pourquoi ne pas essayez d’extraire des brides informations, même si elles sont aux extraites hasard ? Cela pourrait nous permettre de déterminer sur quel genre de virus les anciens travaillaient, non ? »

Du pilier central lumineux, Keller tira à elle un tiroir d’échantillons. Prudemment, elle manipula un tube, puis une boîte cylindrique, et un deuxième, les remettant à leur place, sans plus d’idée sur leur contenu car elle ne pouvait déchiffrer la fine inscription qu’on leur avait apposée. Elle referma le tiroir, s’approcha des objets qui longeaient le mur, sur différentes tables ; matérielles qui ne différaient pas tellement de tout ce qu’elle avait toujours connues et qui étaient l’apanage de n’importe quel labo digne de ce nom. Elle attendait que le Docteur Morley, qui s’activait sur sa console, termine de rendre la base de données accessible, question d’avoir des informations précises sur le genre d’expérience que les anciens avaient pu effectuer, et surtout sur le genre de virus que cet endroit gardait en rayon.

Les deux militaires les avaient rejointes, engoncés dans l’équipement orange. Keller nota avec surprise que le major n’avait pu s’empêcher de mettre son gilet de kevlar par-dessus, comme si le savoir en dessous n’était pas suffisant. Son regard se reporta ailleurs ; Morley s’adressa à elle. Jennifer ouvrait la bouche pour réponse à ses paroles, lorsque Highmore la devança. Cette dernière semblait excédée par la scientifique, pour un motif inconnu. Elle s’approcha d’eux et fut, chemin faisant, rejointe par le major qui lui demanda, d’un ton visiblement plus calme :

"Alors docteur! Votre avis sur l'endroit? Des choses à embarquer d'après vous? Des trucs que vous voudriez étudier de plus près? Est-ce que le docteur Morlay peut se rendre utile auprès de vous?"

Jenn fut prise de court par toutes ses questions. Elle évita la dernière et opta pour : « Je dois d’abord jeter un coup d’œil sur les écrans, pour me faire une idée… Mais on pourra ramener les cristaux sur la cité pour mieux les étudier. » Elle avait terminé sa réponse en tournant la tête vers le lieutenant pour répondre en partie à sa question. Elle se rapprocha ensuite du Docteur Morley.

De concert, et sous les directives de Keller, plusieurs fichiers défilèrent. La petite lueur des écrans se refléta sur sa visière. Puis, elle fronça les sourcils. D’un mot, elle arrêta le Docteur et se rapprocha. Que les autres soient intéressés ou non, elle traduisit son intérêt par ses mots, sans quitter du regard l’écran : « Je connais certains des virus pour les avoir vus dans la banque de données de la cité… Cependant, beaucoup me sont inconnus. Il y en a qui sont classés très dangereux et ça… » Elle pointa l’écran avant de se retourner. « Les anciens ne se sont pas isolés dans la nature pour rien. Ce laboratoire contient des virus mortels. »

À la grande surprise de Keller, le major se mit à s’intéresser aux virus. Elle posa une première question, qui la laissa hésitante et interrogatrice, à savoir si les souches présentes étaient naturelles ou artificielles. Elle expliqua bien vite le fond de sa pensée ; une pensée assez sombre d’ailleurs. S’excusant presque de ne pas avoir de réponse à lui fournir, Jennifer lui répondit : « À l’heure actuelle, sans avoir pu les étudier, il m’est impossible de vous répondre. » Le Docteur Morley compléta la question. Cependant, il leur faudrait à toutes deux beaucoup de travail pour tout comprendre de ce laboratoire.

Tout ramener sur Atlantis. Voilà une idée qui n’avait même pas effleuré l’esprit du Docteur, lorsqu’elle avait découvert la terrible virulence de plusieurs de ces virus. Ce serait sans trop grand regret que Jennifer se contenterait des informations contenues sur les cristaux. Pour le moment, de toute manière, elle n’avait aucune raison de vouloir travailler sur les souches, sans savoir à quoi elle s’attaquait exactement. Le major pensait qu’il valait mieux ne pas courir de risque, la scientifique appuyait fortement ses dires. D’ailleurs, depuis qu’elle savait l’existence de virus mortels, elle semblait pressée de partir et déjà, elle commençait à récupérer les cristaux d’informations. À croire que le laboratoire menaçait de vomir sur elles tous les virus qu'il contenait. Jennifer entreprit de l’aider.

J'allais donc aider les deux civils à récupérer les cristaux sous les ordres du major. En moi même je fus ravie que cette mission s’achève enfin, car elle commença à devenir légèrement ennuyeuse. JE n'aimais guère reste sans rien faire, à tourner en rond regardant pour la x èmes fois les lieux, sachant pertinemment que rien ne se passerait, même si au fond de moi j'avais eu cette petite lueur d'espoir que quelque chose se passe. Mais rien, rien ne s'était passer, j'étais donc là avec le docteur Keller et le docteur Morley à prendre les cristaux et quand ce fut fait je pris la caisse l'emmena avec moi afin de la faire décontaminer dans cette douche. Je ne prenais aucun risque passé chaque cristaux un à un dans cette douche deux trois fois pour être sur. Car d'après ce qu'il avait été dit, cela aurait été malheureux de laisser passer un de ces virus et de contaminer ma cité entière avec l'un d'entre eux, surtout si nous n'avions aucun remède. Et une fois faite j'y passai à mon tour, vérifiant si ma combinaison n'avait rien, puis sortis avec avec les cristaux un fois passer sous la douche.

Je posais les cristaux contre un mur le temps d'enlever la combinaison et de la remettre en place , puis je repris la caisse tout en disant au major.

« Je ramène ces cristaux dans le jumper, major.»

Je n'avais qu'une envie sortir de cet endroit et me retrouver à l'air libre, pouvoir marcher tranquillement dans un endroit ou on ne devait nullement porte ces combinaisons. Je pris donc la direction de la sortie monta les marches du bâtiment pour me retrouver à l'air libre. La première chose que je fis ce fut de prendre une grande bouffer d'air, et puis je me mis en route. J'avançais calmement sans me précipiter, laissant mon esprit un se perdre dans mes penser. Je me disais que Tallan aurait sans doute aimé cet endroit, vivre là au lieu de la cité. Après tout il avait connu tout au long de sa vie de vaste espace et le voilà dans un endroit fermer avec aucun espace pour s’évader. Je secouais la tête chassant cette pensée de mon esprit. Et arriver au jumper, je déposa les cristaux, puis retourna vers le laboratoire.

Le major Higmore avait beaucoup d’attentes. C’était normal, mais elle allait devoir patienter, Jennifer ne pouvait pas sortir toutes les réponses de son chapeau, comme un magicien l’aurait fait d’un lapin. Ç’aurait été bien pratique, mais le Docteur Keller n’allait pas pouvoir échapper à toutes les heures de travail que tous ses cristaux représentaient. Néanmoins, ces derniers étaient une telle source d’informations que, en bon médecin, Keller n’allait pas se faire prier pour les étudier, comme elle avait déjà étudié la base de donnée médicale de la cité.

Le major rapporta une de ses inquiétudes, concernant les virus et la combinaison qu’elles portaient toutes. Quelles paroles rassurantes ! L’avenir seul le leur dirait, mais Jenn ne doutait pas un instant que les combinaisons soient assez efficace… car elles avaient été conçues en se sens, testées, éprouvées et approuvées.

Une fois les cristaux récupérés, Jennifer eut tout le loisir de laisser son regard se promener une nouvelle fois, puis d'assister à la décontamination du lieutenant et des cristaux. Une fois fait, le Docteur Morley ne se fit pas prier pour entrer à son tour dans le sas. Bientôt, elle-même fut à l’extérieur, dégagée de la combinaison qu’elle rangea dans son caisson. Le lieutenant était partit sans les attendre. À croire qu’elle avait été pressée de sortir d’ici. Et le major faisait ce qu’elle-même et l’autre Docteur avait fait, au tout début, lorsqu’elles avaient passé un moment seules à attendre les deux militaires, c'est-à-dire farfouiller dans les pièces mises à disposition. Mais comme elles n’avaient rien trouvé d’intéressant, il était peu probable que le major fit une découverte sensationnelle. Elle l’interpella par ses quelques mots : « Nous sommes prêtes à partir, Major. »