[29/08/2004]Operation fleur de papier[Kathe] (Terminé)

Le plan était en route, nous avions trouvé les feuilles afin de faire ces fameuses fleurs, après plusieurs explications saugrenues que j'avais trouvées prétextant à chaque fois une enfance malheureuse à Tim. Mais il fallait reconnaître que cela avait été plus qu'amusant, prétexter un jeu d'espion et fabriquer un fort en papier, j'en rigolais encore en me disant que j'étais un véritable idiot. Mais maintenant que tout était près, je n'avais plus qu'à aller chercher la belle major, lui demandant si elle voulait venir manger un bout au mess avec moi, pour discuter de tout et de rien et ensuite la raccompagner chez elle.

Je pris donc en premier la direction de son bureau espérant qu'elle se trouve là bas, qui sait peut être en train de regarder des dossiers de mission. J'avançais de couloir en couloir, avec un petit sourire imaginant l'effet de la surprise, puis fronçant les sourcils en imaginant le flop que cela pourrait provoquer. Cela était le risque, mais j'avoue que cela me blesserait quelques part. Mais pour l'heure rien ne s'était encore passé, il ne fallait donc pas commencer à s'imaginer de tel événement.

J'arrivais donc à son bureau, passa hésita un instant avant d'entre, faisant la moue et réfléchissant, me conditionnant pour ne pas paraître des plus bizarre et puis enfin me lança. Je frappais à sa porte attendit une réponse et quand elle répondit je poussais un soupire de soulagement me disant qu'au moins je n'aillais pas courir dans tous les sens. Je rentrais donc dans cette pièce et la vie derrière son bureau regardant un dossier. Je souris, et tout en m'approchant lui dis bonjour.

« Salut. Je venais voir si tu avais mangé. Et si tu n'as pas encore mangé, si tu voulais venir avec moi. J'ai entendu dire que les côtes de porc étaient délicieuses »

Je fis une pause, la regarda un instant, m'assis sur une des chaises en face de son bureau et lui souris tout en continua, si elle regardait bien elle pouvait certainement voir un peu de nervosité.

«Ou si tu veux, je vais chercher de quoi manger et on reste dans ton bureau et je t'aide avec ton dossier. Je peux même écrire tes rapports si tu veux. Et toi pendant ce temps-là tu ... tu pourras mettre tes pieds en éventail et m'ennuyer.»

Et si elle refusait, préférant rester là, il n'y aurait aucun soucis du moment qu'elle s'approche pas de ses quartiers pendant que Tim, lui, était occuper.

Cyclope, phénix, voilà des mots de que je n'aurais imaginé d'entendre cela venant de la part de Katherine. Je devais faire une tête des plus amusants, des plus étonnés, car elle se mit à rire me faisant justement une réflexion sur la tête que j'étais en train de faire. Je repris un air normal et lui avait souri, la laissant me tirer le bras afin que j'avance et qu'on ne traîne pas.

« Très bien, très bien. On sort d'ici »

Et je l'emmenais dans les couloirs, cherchant dans mon esprit un endroit où je pouvais l'emmener. Pour ce qui était de la nature, le seul endroit était le laboratoire de botaniste, mais il devait être encore devant leur plante. Il me fallait donc un endroit ou nous serions seuls, nous prenions la direction d'un téléporter, appuya sur un endroit et puis repartis dans les couloirs. Alors que pendant ce temps je lui répondis sur mots si surprenants qui était sorti de sa bouche.

« Je préférais le pouvoir de phénix, au moins je pourrais encore regarder tes yeux, alors que le pouvoir de cyclope tu serais obliger de mettre des lunettes en permanence. Et pour mes collègues tu as toujours été miss Hulk. Ils t'appellent miss Marvel parce c'est moi qui t'ai donné ce surnom et seulement parce que tu étais en notre présence. »

En marchant, je regardais pièce après pièce pour en trouver une vide de présence et j'en trouvai une. Je la fis rentrée dans la pièce qui elle ne semblait aucunement utiliser, sauf pour stocker quelques curvers vides dans un coin, aucune table, aucune chaise juste des vitraux donnant à cette pièce une atmosphère différente des autres. Je devais avouer que j'étais assez contente d'avoir trouver un endroit ou nous serions seul, loin des regards, loin de rumeur et des perturbations.

« Ici on ne devrait pas être dérangé, mais ce n'est pas l'endroit idéal, je te l'accorde. Mais au moins personne ne viendra te chercher ici. »

Je me disais que décidément pour faire des avances une femme dans cet endroit cela était plus difficile que je ne l'avais pensé. On devait user de ruser, d'ingéniosité et d'excuses les plus absurdes les unes des autres. Il ne manquait dans cette pièce qu'une seule chose un peu de nature, mais j'allais bien trouver un moyen. Je m'assis sur le sol, soupira légèrement.

« Vraiment désolé. L'endroit n'est vraiment pas des meilleurs. Assis par terre et sans verdure... »

Je n'avais pas encore trouvé comment j'allais bien pouvoir lui amener de la nature à elle. Mais en attendant, je me une un morceau de viande en bouche, puis je la regardais dans les yeux toute en lui souriant.

« J'ai une idée »

Je buvais un coup puis reprit.

« Ferme, les yeux. »

Je la voyais encore avec ce regard suspicieux, se regard interrogateur et dans un sourire j’eus un léger rire tout en lui demandant à nouveau de fermer les yeux.

«N'ai pas peur. Ferme les yeux si te plais. Promis je ne te ferai rien. »

J'attendis qu'elle ferme les yeux, puis me levât essayant de faire le moins de bruits possible venant m’asseoir doucement derrière elle. Je plaçai mes mains sur ses épaules commença à la masser accompagniez par des mots. Des mots décrivant un monde, où la nature était maître des lieux où personne encore n'avait jamais posé les pieds sur cette herbe, pose le regard sur ses feuilles chantant au rythme du vent. Décrivant ses animaux, qui à l’approche du major rentèrent dans leur terrier, ou elle pouvait entendre au loin l'eau s'écoulant d'une cascade apportant une certaine fraîcheur aux lieux . Je lui racontais la diversité des arbres qui l'entourait. J'essayais de donner à ce monde un réalité, une réalité qu'elle pouvait toucher sentir chaque sensation, même si certain passage se trouvait plus maladroit que d'autre. Je voulais la détendre un maximum qu'elle s’évade loin de tout ce qui l'avait transformer en véritable puce sur ressort. Quand allais-je m'arrêter quand elle me le demanderait.

Elle semblait apprécier ce moment, et j'en étais ravi. Je l'avais senti se crisper alors que je commençais le massage, mais elle se détendit relâchant un souffle. J'avais fait de mon mieux pour lui offrir un monde, qui pouvait lui plaire, un endroit où elle pouvait se détendre sans être dérangée. Et soudain je la sentis se blottir contre moi, prenant une de mains dans la sienne et me remerciant, sa tête tourner vers moi. Je devais avouer qu'à ce moment précis, à cette seconde, je ne savais quoi faire, comment réagir, même si mon esprit lui me disait de ne pas hésiter une seule seconde. Elle était la blottie contre moi, me tenant une main la sienne. Je la regardais dans les yeux, ouvris légèrement la bouche, sentant une certaine gêne s'emparer de moi ainsi qu'une certaine peur. Peur de la faire fuir si j' allais trop vite, de me retrouver à l'infirmerie avec tous mes os briser. Mais un vois dans mon esprit m'encourageait, me disant qu'elle me tendant un invitation, que c'était ce qu'elle voulait au fond elle. Et mon visage se rapprocha du sien, alors que ma voix elle laissa échapper.

« Je vais peut-être faire une bêtise, si ça c'est le cas, excuse-moi d'avance. »

Avant d'embrasser, doucement, les lèvres du major Highmore, alors que ma main encore libre s'enroula autour de son ventre. J'avais passé plus d'un an à la faire tourner en bourrique, profitant des moindres moments pour la faire partir au quart de tour. J'avais ainsi passé pendant ce temps à côté de ce qu'elle cachait derrière cette armure de pierre. Puis mes lèvres quittèrent les siennes, éloignant doucement mon visage du sien quand elle avait repris sa place initiale, et puis survient un raclement de gorge qui montrait clairement que je ne sais plus où me mettre.

Pour la première fois je me sentais réellement gêne, sachant quoi faire quoi dire, ni ou me mettre. Je n'osais pas la regarder dans les yeux ce qui était bien un premier, car je l'avais toujours fait, elle pouvait même sentir nerveux ce qui était un chose rare venant de ma part, j'avais toujours affiché une certaine assurance avec, je n'avais jamais montre un côté nerveux, ou encore déstabiliser. Mais en ce jour, ce baiser m'avait rendu, craintif qu'elle me rejette, même si pour moi esprit tout était clair, sa réaction avait été pour mon esprit une invitation à ce que je fasse un pas vers elle.
Tout ce qui s’échappa de ma bouche fut un « hum », montrant clairement que je ne savais plus ou mettre et que j'attendais une réaction quel qu’elle soit.

Je pouvais sentir son regard sur moi, attendant certainement un geste de ma part. Mais je me retrouvais bloquer, ne sachant que faire et soudain je la sentis bouger, elle commençait à se redresser, alors que ma main qui se trouvait autour de son ventre glissait en même temps sur sa hanche. Une de ses mains se posa sur mon torse, d'une manière telle qu'elle me coupa le souffle, non parce qu'elle appuyait au contraire ce contacte était d'une douceur qu'elle avait seulement laissée entre voir sur ce balcon. Ma respiration s’accéléra, je sentais une bouffe de chaleur m'envahir et mon regard lui se posait sur cette main qui pouvait sentir les battements de mon cœur s’accélérer. Puis d'un doigt poser sur mon visage, elle l’approcha du sien, alors qu'elle se pencha vers le mien pour sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes. Et sous ce baiser, tout mon corps se détendit, cette gêne, cette peur ressentie s'envolèrent. Alors que ses bras eux passèrent autour de mon cou, mes bras eux passèrent dans son dos rapprochant son corps du mien. Et pendant ce temps je laissais aller mon esprit dans ce baiser qu'elle me rendait, délicatement. Je ne restais pas insensible à ce baiser, je le lui rendais, avec la même douceur et quand elle se détacha de ces quelques centimètres mes lèvres fondit sur les siennes lui laissant le temps de dire ce quelques mots, qui fit arrêter mon coeur l'espace quelques secondes. Je la regardais dans les yeux ne disant rien pendant un instant, non parce que je ne savais quoi dire, mais par surprise, le temps que mon esprit comprenne ce qu'elle venait de me dire.

Elle croyait être amoureuse de moi, et moi au fond de moi je savais que si je l'avais enquiquiner, si je l'avais ennuyé depuis le jour ou je l'avais rencontre c'était parce qu'elle avait retenu toute mon attention, que malgré ses mots sur les civils, elle avait montré un caractère qui dès le début m'avait plut et m'avait attirée. Je lui souris, l'embrassa.

« Je pense que je suis tombé amoureux de toi. »

Je l'embrassais une nouvelle fois remontant une de mes mains le long de son dos, venant la noyer dans ses cheveux, quand soudain dans mon oreille je pouvais entendre la voix de Tim qui me détacha de Katherine. Je la regardais, lui souris tout en lui disant.

« Je dois t’avouer quelque chose... »

Je pinçais marquant une petite hésitation voulant quelque part l'intriguer. Je la regardais, avec ce sourire qu'elle connaissait bien, qui signifiait que je cachais quelque chose.

« J'ai fait quelque chose, et je crois que je dois beaucoup à mon ami Tim pour ça. Et j'espère que tu ne m’en voudras pas. Enfin bref, j'ai quelque chose pour toi, mais pour ça on doit aller à tes quartiers. On y va quand tu veux. Et puis on n’a pas fini de manger.»